lundi 5 novembre 2007

MARCHA ATRAS / A RECULONS

Aeropuerto de Madrid Bajaras. Terminal 1. Miras el avion detras de la vidreria. Sobre la parte trasera esta pintado un tipo montado sobre una bibi. Es el airbus A 330 de la qatar airways. Llega este momento del viaje. El momento que uno se dice "no voy". Es cuando estas delante la puerta de boarding, en la sala de espera, solo, que los amigos se han quedado en Lavapies, que fumas tu ultimo cigarillo en la caseta de vidrio lugubre, con luz de neon, banyada en un humo denso, que piensas a tu ultimo encuentro con DJ, a los momentos de soledad que vas a enfrentar, que todos estos desconocidos alrededor de ti te molestan, que sus caras e miradas ne te inspiran nada, que te da igual la aventura, que estas vacia. Es el momento preciso en el cual te preguntas para que conyo estas emprediendo este viaje. Das la borading card al personal e bajas. En el passillo que llega al aircraft, caminas automaticamente pero en tu cabeza estas imaginando otro guion: te estas dando la vuelta, caminas hacia atras, te golpeas con la corriente de pasajeros que bajan con sus trolleys o sus mochilas, llegas a los agentes que introducen las tarjetas de boarding dentro de la maquina. Te impiden ir mas alla.
- usted se ha olvidado algo¿
- no. no voy
- impossible
- si
- su equipaje¿
- da igual
- a nosotros no
- a mi si.

Hola, good evening, your seat please. Este camino por favor. Antes de sentarte en el asiento, coges en tus brazos la manta, el cojin e tambien el kit del dormilon en el aire. Rompes el pastico.

- por favor, vuelva usted al avion
- ni siquiera he entrado
- por eso

En la bolsita, encuentras un par de calcetines gris.

- ni hablar
- es inutil discutir

Te pones los calcetines en las manos como si fuera guantes. Son largos, llegan hasta los codos. El codo, lo aguanta el brazo del asiento. Y tu mano, aguanta tu cara. Miras el baile de las azafatas y de la gente en el pasillo.

- inutil

Durante 20 minutos el avion da la vuelta sobre la pista buscando su camino para despegar. Por fin coge velocidad. Take off. Madrid-Doha-Bangkok

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Aeroport de Madrid-Bajaras. Terminal 1. Tu regardes l avion derriere la vitre. Sur la partie arriere est peint un type faisant du velo. C est l airbus A330 de la Qatar airways. Il y a ce moment du voyage ou l on se dit je parts plus. C est quand on est devant la porte d embarquement, seul, que les copains sont restes a Lavapies, que tu fumes ta derniere clope dans une cabine en verre lugubre, eclairee aux neons, baignee de fumee, que tu penses a ta derniere rencontre avec DJ, aux moments de solitude que tu va affronter, que tous ces gens inconnus autour de toi t incommodent, que leurs visages ne t inspirent rien, que tu es vide. Bref c est le moment ou tu te demandes dans quoi tu t embarques. Dans le couloir en feraille qui mene jusqu a l aircraft, tu avances automatiquement mais dans ta tete une autre scene se joue. Tu fais demi-tour, remonte le courant des passagers qui descendent en roue libre avec leurs trolleys ou leurs sacs a dos. Tu les bouscules. Tu remontes jusqu aux agents qui glissent les cartes d embarquement dans les machines. On te bloque le passage.

- vous avez oublie quelque chose¿
- non, je parts plus. C est tout
- impossible
- si
- votre bagage¿
- m en fou
- nous non
- moi si

Bonsoir, good evening, votre ticket s il vous plait. Par Ici. Avant de prendre ta place sur le siege, tu prends dans tes bras la couverture, le coussin et le kit du dormeur dans les airs. Tu dechires le plastique.

- veuillez retourner dans l avion s il vous plait
- j y suis meme pas entree
- raison de plus

Dans la pochette tu trouves une paires de chaussettes grises en synthetique

- pas question
- toute tentative est inutile

Tu les enfiles comme des mouffles, une a chaque main. Elles sont longues, elles remontent jusqu aux coudes. Le coude, tu l appuies sur le bras du siege, dans le creux de ta main tu poses ton menton et tu regardes le ballet des hotesses et des passagers dans l allee.

- toute tentative de retour en arriere est inutile.

Pendant 20 minutes l avion tourne sur la piste. Il cherche son chemin. Et puis enfin, il prend de la vitesse. Take off. Madrid-Doha-Bangkok.

3 commentaires:

Ludovic Pedrocchi a dit…

Et encore, t as pas encore fait les lignes interieures thaïs ahahahaha

agnes a dit…

merci Ludo, decidement tu tiens a me voir ecrasee sur une piste... jejeje. je vais quand meme tenter les lignes interasiatiques. tchuss!
prends bien soin du chat.

laure a dit…

sympa l ambiance au depart...