A 35 km de Mae Hong Son se trouve le camp de refugies du groupe ethique karenni de nationalite birmane, camp dont vous pouvez voir le panneau d entree ci-apres. Exactement au niveau de cette affiche qui indique le commencement d une "zone d abri temporaire", un poste de controle administre les mouvements de la barriere. L acces au camp est limite aux personnes qui travaillent pour les organistaions qui gerent le camp comme l UNHCR (l agence des nations unis pour les refugies). Apres la barriere il faut encore parcourir 4 km pour atteindre les differentes sections qui composent le camp. Actuellement y sont logees pres de 3000 personnes. Pour comprendre pourquoi ce camp il faut connaitre la situation de la Birmanie. Bien sur c est une question d identite ethnique, le nord de la Birmanie etant divise en diverses minorites distinctes du peuple birman comme les Shan et les Karenni (qui eux meme sont divises en Karen rouges et blancs). Ces minorites localisees le long de la frontiere avec la thailande reclament un etat independent que le pouvoir birman refuse. Fuyant les persecussions et les conflits armes, les habitants de ces regions du nord ont traverse la frontiere et plusieurs camps ont ete crees en consequence. Les refugies n ont pas de carte d identite thai et ne sont pas autorises a sortir sauf pour travailler dans les campagnes voisines (autant vous dire qu on est souvent controle sur la route). Apres une rapide recherche sur internet j apprends qu environ 300 hommes et femmes de ces minorites traversent la frontiere chaque jour. Ce chiffre a-t-il augmente apres les manifestations a Ragoon en septembre dernier? Cela n est pas precise. Toujours est-il que ceux qui ont pris part aux manifs et courent donc le risque d etre reconnus sur les photos prises par la junte militaire, ont du mettre les voiles rapidement et prendre le chemin des postes frontieres. De l autre cote ils demeurent a l abris de la junte militaire et de la prison.
Maintenant pourquoi les femmes girafes? Femmes girafes ou long neck women. Elles appartiennent a une sous-minorite du sous-groupe (Kayah) du groupe linguistique Karenni: les Padaung. Elle ont quitte les camps de refugies considerant la possibilite de constituer une attraction touristique dans la region (vous pouvez debattre sur la question ethique d une telle operation. Elle est TRES controversee). Il y a maintenant plusieurs villages etablis dans la province de Mae Hong Song. Pour les visiter (c est a dire pour entrer dans ces villages) il faut payer une taxe (250 bahts). L argent est destine au PKNP (parti karenni national progressiste) le parti qui soutient la creation d un etat Kayah independent en Birmanie. Vous l avez compris, quand on visite ces villages, on soutient la resistence Kayah. Une partie (quel pourcentage?) de l argent est redistribuee aux femmes qui vivent aussi de la vente d objets d artisanat.
L origine du collier. Il existe toute sorte de legendes concernant le port de cette spirale en bronze qui peut peser jusqu a 22 kg (la moyenne est plutot 5 kg). La plus part des femmes vous diront simplement que c est la tradition: les filles portent le collier parce que leurs meres le portent et leurs meres parce que les grands-meres de leurs filles le portaient etc, etc, etc...
Bon c est sur, si elles voulaient constituer une equipe pour participer au championat du monde d athletisme, ce serait pas de la tarte mais comme elles s en foutent pas mal du 400 m haies ou du triple saut, ben elles portent leurs spirales et c est comme ca. L allongement du cou n est qu une illusion provoquee par l abaissement de la cage thoracique du a la pression des anneaux. La jonction entre les vertebres du cou reste donc intacte et le retrait des anneaux ne met pas en danger la vie des femmes Padaung.
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A 35 km de Mae Hong Son, se encuentra el campo de refugiados del grupo etnico Karenni de nacionalidad birmana, campo cuyo cartel se ve en la foto a continuacion. Justo al nivel de ese cartel que indica el principio de una "era de refugios" (shelter area), un puesto de control administra los movimientos de una barrera. La entrada en el campo esta limitada a los que trabajan para las organisaciones que lo gestionan como el UNHCR (la agencia de la ONU para los refugiados). Despues de la barrera, quedan 4 km para alcanzar las distintas secciones que componen el campo. En la actualidad, 3000 personas se encuentran alojadas alli. Para entender el porque de este campo hay que saber un poco de la situacion en Birmania. Claro, es una cuestion de identidad etnica, el norte de Birmania estando dividido en diversas minoridades distintas de los birmanos como los Shan y los Karenni (que incluye los Karen rojos y los Karen blancos). Esas minoridades localisadas a lo largo de la frontera con Tailandia piden un estado independiente que el poder birmano rechaza. Huyendo de las persecusiones y de los conflictos armados, los habitantes de esas regiones del norte han cruzado la frontera y varios campos se han creado a consecuencia. Los refugiados no tienen carne de identidad tai y no estan autorisados a salir del campo excepto para trabajar en las aldeas vecinas (evidentemente, en la carretera estamos muy a menudo sometido a control de identidad). Despues de una rapida busqueda en internet, me intero de que alrededor de 300 hombres y mujeres perteneciendo a esas minorias cruzan la frontera cada dia. Habra esa cifra aumentado despues de las manifestaciones en Yagoon el mes de septiembre pasado? No se precisa. Sin embargo, los que participaron a las manifestaciones y entonces corren el riesgo de salir en las fotos que habra tomado la junta durante estos dias, tuvieron que marchar rapidamente y tomar el camino de los puestos fronterizados. Del otro lado, estan protegido de la junta militar y de la carcel.
Ahora por que las mujeres girafas? Mujeres girafas o long neck women (mujeres de cuello largo). Pertecen a la subminoria del subgrupo (Kayah) del grupo linguistico Karenni: los Padaung. Han dejado el campo de refugiados considerando la posibilidad de constituir una atraccion turistica en la region (os dejo debatir sobre la etica de tal operacion. Esta MUY controvertida). Ahora hay varios pueblos Padaung establecidos en la provincia de Mae Hong Son. Para visitarlos, hay que pagar una tasa (250 bahts). El dinero esta destinado al PKNP (partido karenni nacional progresista), el partido que aboga por la creacion de un estado Kayah independiente en Birmania. Ya habeis entendido, cuando uno visita a estos pueblos, esta apoyando la resistencia Kayah. Una parte de los ingresos (que percentaje?) esta redistribuido a las mujeres que viven tambien de la venta de objetos de artesania.
El origen del collar. Existen muchas leyendas acerca de esa espiral de bronze que puede llegar a pesar 22 kg(muy a menudo son 5 kg). La mayoria de las mujeres dicen simplemente que son costumbres. Las ninyas llevan el coller porque sus madres lo llevan y sus madres porque las abuelas de sus hijas lo llevaban etc, etc, etc...
Bueno, claro si quisieran esas mujeres constituir un equipo para participar al campeonato del mundo de atletismo, seria otro asunto pero como les dan igual el atletismo, siguen llevando el collar y asi es. El alargamiento del cuello es solo una ilusion provocada por el descenso de la caja toracica debido a la presion de los anillos. La union entre las vertebras del cuello queda intacta y la retirada de los anillos no pondria en peligro la vida de las mujeres Padaung.
2 commentaires:
j'ajouterais que les karen sont également persécutés car une grande partie d'entre eux sont chrétiens. Et c'est pas forcément facile partout...
je relis ton texte, c'est vrai que l'allongement du cou n'est qu'une illusion d'optique ? pourtant la femme qui est avec une petite fille a un cou qui est plus long que la hauteur de son visage, c'est impressionnant, brrrrrrr...
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